Le dopage prend des aspects divers et nÕest pas rŽservŽ au domaine sportif.
Le dopage des cadres est un exemple prŽoccupant. La prise dÕamphŽtamine est prŽsente dans les romans policiers amŽricains depuis bien longtemps. La lutte contre le sommeil est prŽsente dans bien des mŽtiers.
La particularitŽ du dopage sportif est quÕil est assimilŽ
ˆ une tricherie, voire un dŽlit au niveau lŽgislatif.
Sur le plan sportif la science peut aider ˆ amŽliorer la performance sportive. Sur le plan lŽgal un certain nombre de produits sont interdits, cÕest donc lÕautorisation ou non dÕun produit qui crŽe le dopage et non le produit.
Pour les tireurs, les bta-bloquants sont interdits alors que les psychotropes qui calment et diminuent les tremblements sont autorisŽs.
La limite entre dopage et non dopage est ambigu‘. Utiliser un sophrologue est-il du dopage ? Pour le mouvement sportif en 2000, la rŽponse est non. Un sŽjour en altitude nÕest pas du dopage EX. un cycliste amŽricain de vitesse est restŽ deux mois en altitude peu avant les Jeux.
Dans les sports professionnels amŽricains, le dopage nÕexiste pas puisque les Ligues sont indŽpendantes et quÕelles nÕinterdisent aucun produit, ni aucune pratique.
n amŽliorer ses performances physiques directement
n amŽliorer ses capacitŽs de rŽcupŽration
n amŽliorer ses capacitŽs de rŽsistance ˆ la douleur
n diminuer son stress
n tenir son poids
La science intervient ˆ deux niveaux principaux : amŽlioration des performances du sportif ainsi que dŽtection de la fraude.
AmphŽtamines et autres existants (prs de 120 molŽcules)
dont cafŽine, coca•ne, ŽphŽdrine
StupŽfiants antidouleurs et autres antidouleurs (prs de 120 molŽcules)
dont morphine, opium,
Cortisone et autres cortico•des par voie gŽnŽrale (prs de 70 molŽcules)
dont cortisone,
TestostŽrone et autres anabolisants ( prs de 50 molŽcules)
dont nandrolone, testostŽrone
Hormones peptidiques (8)
corticotropine (A.C.T.H) Erythropo•Žtine (EPO) Gonareline
Gonadotropine chorionique H.C.G. MŽnotropine
Somatotropine ( H.G.H.) TŽtracostactide
DiurŽtiques et produits masquants (prs de 80 molŽcules)
Btabloquants (prs de 40 molŽcules)
AnesthŽsiques locaux (prs de 60 molŽcules)
Certaines substances ou classes de substances sont autorisŽes dans le cas d'une justification thŽrapeutique ( cas des asthmatiques 10% des mŽdaillŽs aux J.O. de Barcelone)
Certaines substances sont classŽes comme stupŽfiants (cannabis, codŽine..)
Pour la cafŽine l'analyse d'un Žchantillon urinaire sera considŽrŽ comme positive si la concentration en cafŽine dans l'urine dŽpasse les 12 µgrammes par mL.
Il existe plusieurs voies plus ou moins scientifiques.
n utilisation de produits vŽtŽrinaires de faon totalement empirique
autrefois course de chevaux, aujourdÕhui Žlevage intensif ; on retrouve ces produits ˆ tout niveaux. La production ne correspond pas toujours aux besoins
n partir de molŽcules naturelles et en augmenter la prise :
le but est donc de partir dÕun phŽnomne naturel mais de lÕamplifier pour le profit du sportif : cas des stŽro•des, nouvelle idŽe de la crŽatine, EPO.....
n partir de molŽcules naturelles et trouver une molŽcule substitut :
trouver une molŽcule plus efficace, trouver une molŽcule non dŽtectable, trouver une molŽcule moins toxique, ce processus est souvent devenu indispensable pour perpŽtuer un type de dopage. CÕest le cas des stŽro•des anabolisants et des produits de substitution de lÕEPO.
n partir de molŽcules naturelles et trouver un substitut (non molŽculaire) :
trouver un phŽnomne Ç non reconnu comme dopant È qui fournit les mmes rŽsultats ; jouer sur la grossesse, effectuer des sŽjours en altitude, crŽer des caissons en hypoxie
n Žtudier scientifiquement un phŽnomne naturel de faon ˆ trouver les molŽcules intŽressantes :
ne pas sÕattacher quÕaux molŽcules mais aussi effectuer une Žtude globale dÕun phŽnomne comme la rŽcupŽration. Certains aspects sont non dopants comme les Žtirements, un exercice physique doux (type footing) pour Žliminer les toxines, une prise de boisson abondante. DÕautres aspects peuvent tre plus chimiques comme la prise dÕhormones stŽro•des, les cortico•des
n profiter du dŽveloppement de molŽcules thŽrapeutiques :
adapter aux sportifs des Žtudes thŽrapeutiques rŽcentes ou anciennes. CÕest le cas pour les sports de prŽcision o lÕutilisation des bta-bloquants Žtaient courantes. De nouveaux produits apparaissent depuis. La production dÕhormone de croissance humaine favorise son utilisation comme produit dopant.
n profiter dÕun phŽnomne naturel :
la grossesse a ŽtŽ utilisŽe pour justifier des taux dÕhormones importants ? Il existe de nombreux asthmatiques chez les sportifs
n jouer sur les caractŽristiques de chaque sexe
transformer une femme en homme (utilisation des hormones m‰les dans les pays de lÕEst), tricher sur le sexe
Le dopage peut donc tre parfaitement artisanal ou extrmement scientifique. Il y a dÕune certaine manire le dopage du riche et du pauvre. Le dopage augmente lÕŽcart entre les pays riches et les pays pauvres. De ce fait les pays riches nÕont pas toujours intŽrt ˆ voir le dopage dispara”tre. Ce phŽnomne est trs Žvident aux Etats Unis.
IntŽrt : tout sport faisant intervenir des efforts musculaires de type aŽrobie. On retrouve, les courses de longues distances, le cyclisme, le triathlon, le ski de fond.....
Un exercice de longue durŽe est en relation directe avec l'aptitude maximale ˆ consommer de l'oxygne (VO2 max), cÕest ˆ dire la capacitŽ du sportif ˆ utiliser lÕoxygne. LÕutilisation dÕoxygne sÕeffectue sans production dÕacide lactique qui est une molŽcule qui Ç fatigue È le sportif, est responsable de crampes, de tŽtanisation.. Le dŽbit d'oxygne mis ˆ la disposition des tissus dŽpend ˆ la fois des valeurs maximales du dŽbit cardiaque et de la diffŽrence artŽrioveineuse des gaz du sang. Or la VO2 max diminue quand la concentration de l'oxygne artŽriel (CA02) est rŽduite par l'hypoxie, par une le blocage d'une partie de l'hŽmoglobine par le monoxyde de carbone, ou par la diminution du volume sanguin. En revanche il augmente aprs autotransfusion sanguine ou quand la pression de l'oxygne diminue. Ainsi l'amŽlioration de la performance aŽrobie procde d'un double effet, ˆ la fois sur le systme de transport de l'oxygne et sur le potentiel oxydatif cellulaire. CÕest le premier aspect qui est le plus souvent exploitŽ dans les cas de dopage.
SŽjour en altitude : la polyglobulie d'altitude est la consŽquence d'une hyperactivitŽ Žrythropo•Žtique avec comme rŽsultat une hyperplasie des ŽlŽments de l'Žrythropo•se dans la moelle osseuse et une augmentation pendant un mois, et associŽe ˆ une supplŽmentation en fer et en vitamine E. Le traitement induit une augmentation du nombre de rŽticulocytes dans le sang pŽriphŽrique. L'hypoxie d'altitude permet la libŽration de l'EPO par le rein, ce qui stimule la production des globules rouges. Dans les trois premires heures suivant l'arrivŽe en haute altitude, la concentration plasmatique de l'EPO augmente pour atteindre un pic dans les 24, 48 heures. Cette adaptation est bŽnŽfique dans les conditions de repos et au cours d'exercices peu intensifs mais en revanche elle rŽduit la capacitŽ d'endurance au cours d'exercices d'intensitŽ maximale.
SŽjour en caisson simulant le sŽjour en altitude : cette pratique s'est gŽnŽralisŽe dans des sports comme le ski de fond. Le ministre franais de la Jeunesse et des Sports a fortement dŽconseillŽ en 2000 aux skieurs franais de lÕutiliser.
Entra”nement en altitude : Ce type d'entra”nement conduit ˆ une hypoxie tissulaire. Il en suit une augmentation du taux d'hŽmoglobine et la polycythŽmie induite amŽliore le potentiel oxydatif cellulaire aprs le retour au niveau de la mer. On amŽliore lÕefficacitŽ dÕutilisation de lÕoxygne.
Dopage sanguin : Ce type de dopage consiste ˆ augmenter le volume Žrythrocytaire total du sujet. Il peut s'agir d'une autotransfusion ou d'un donneur de mme groupe. On a montrŽ qu'un prŽlvement de 800 ˆ 1 200 mL sur un sujet avec une rŽinjection 1 mois aprs provoquent une amŽlioration significative de la VO2 max accompagnŽe d'une amŽlioration de 23% des qualitŽs de course ˆ pied. Il y aurait augmentation du taux d'hŽmoglobine sans modification du dŽbit cardiaque. Les risques infectieux et allergique ont limitŽ ce type de dopage.
Dopage ˆ l'EPO : c'est en 1991 que des chercheurs ont montrŽ de faon indiscutable les effets de la r-HuEPO sur la
VO2 max dans un groupe d'une quinzaine d'Žtudiants. Les premiers essais ont consistŽ en un traitement sur six semaines avec 3 injections sous-cutanŽs par semaine. Le taux d'hŽmoglobine et l'hŽmatocrite ont augmentŽ de 10% ; La V02 max s'Žlevait de 7%. L'augmentation de V02 max dispara”t deux semaines aprs l'arrt de traitement.
Les effets secondaires de la r-HuEPO peuvent s'avŽrer dramatiques. Plusieurs dŽcs de cyclistes professionnels ont ŽtŽ attribuŽs ˆ ce type de dopage aux Pays Bas. En cas de Ç crise È seul un effort musculaire peut sauver le sportif.
Lors des premiers suivis longitudinaux des cyclistes franais, on a remarquŽ des taux de fer trs ŽlevŽs chez la majoritŽ des cyclistes. Rappelons que la prise dÕEPO doit tre complŽtŽe dÕune prise de fer.
Nouveaux produits :
L'EPO-PEG : forme retard de l'EPO (1 injection par mois)
L'hŽmoglobine rŽticulŽe : ce type d'hŽmoglobine peut transporter plus d'oxygne (=> pas de modification de l'hŽmatocrite). Il s'agit d'hŽmoglobine extraite de globules rouges puis traitŽe par glycosylation.. Elle est prte ˆ l'emploi sous forme injectable (congelŽe). Elle n'est pas utilisŽe mŽdicalement du fait d'effets secondaires (trouble du rythme cardiaque et thromboses), ce qui n'empche pas des sportifs de l'utiliser depuis 1996 semble-t-il. Elle est indŽcelable dans les urines et est prŽsente dans le plasma.
Les peptides mimŽtiques de l'EPO : ne contient qu'une partie des 165 acides aminŽs de l'EPO (prise orale)
Les facteurs de croissance : facteur de croissance vasculaire afin de dŽvelopper la capillarisation des tissus.
Les libŽrateurs d'oxygne :molŽcules qui agiraient ˆ l'intŽrieur du globule rouge et faciliterait la libŽration de l'oxygne
Le PFC :molŽcule synthŽtique difficilement dŽtectable, elle augmente la solubilitŽ de lÕoxygne dans le plasma, il sÕagit de produits expŽrimentaux que des sportifs ont rŽussi ˆ se procurer ; les effets latŽraux sont sŽvres sur le foie et les nerfs.
Les substances interdites appartenant ˆ la classe (A) comprennent les exemples
suivants : amineptine, amiphŽnazole, amphŽtamines, bromantan, cafŽine, coca•ne,
ŽphŽdrine, fencamfamine, mŽsocarbe, pentŽtrazol, pipradol, salbutamol,
salmŽtŽrol, terbutaline et substances apparentŽes.
Les amphŽtamines ont une fonction psychostimulante, augmentation de la vigilence, du dŽsir de vaincre, diminution de la fatigue
La coca•ne est un
stimulant qui peut tre utilisŽ pour augmenter la stimulation sensorielle. Elle
est Žgalement utilisŽe pour les athltes pour retrouver l'effet euphorisant
ŽprouvŽ lors des compŽtitions. Elle est aussi utilisŽe pour ses propriŽtŽs
anti-douleur ainsi que pour sa capacitŽ de "survolter" le compŽtiteur
pendant une trentaine de minutes.
Pour la cafŽine la dŽfinition
d'un rŽsultat positif dŽpend de la concentration de cafŽine dans l'urine. La
concentration dans l'urine ne peut dŽpasser 12 microgrammes par millilitre
(soit trois tasses). La cafŽine augmente les ressources ŽnergŽtiques par
lipolyse musculaire
Salbutamol, salmŽtŽrol, terbutaline sont des substances autorisŽes par
inhalation uniquement et devant tre dŽclarŽe par Žcrit ˆ l'autoritŽ mŽdicale
compŽtente avant la compŽtition.
L'adrŽnaline stimule le coeur, rŽtrŽcit les petits vaisseaux sanguins, augmente la pression artŽrielle, libre le sucre stockŽ dans le foie. Elle est produite par synthse. Elle est utilisŽe par les haltŽrophiles juste avant l'effort pour augmenter leur force.
NOTE : Toutes les prŽparations des dŽrivŽs de l'imidazole sont acceptables en application locale, par exemple l'oxymŽtazoline. Les vasoconstricteurs (par exemple, l'adrŽnaline) peuvent tre administrŽs avec des agents anesthŽsiques locaux. Les prŽparations locales (par exemple nasales, ophtalmologiques) de phenylŽphrine sont autorisŽes.
Les substances interdites appartenant ˆ la classe (B) comprennent les exemples
suivants : dextromoramide, diamorphine (hŽro•ne), mŽthadone, morphine,
pentazocine, pŽthine, et substances apparentŽes. Ils agissent par diminution de
lÕanxiŽtŽ, oubli de la dŽfaite, sublimation de la victoire.
NOTE : La codŽine, le dextromŽthorphan, le dextropropoxyphne, la dihydrocodŽine, le diphŽnoxylate, l'Žthylmorphine, la pholcodine et le propoxyphne sont autorisŽs.
Que signifie le mot
ANABOLISANT :
L'organisme est le sige de rŽactions et de transformations complexes portant
sur la matire vivante. Le mŽtabolisme est l'ensemble de ces transformations de
l'organisme ˆ partir de ce qu'il absorbe. Sommairement, le mŽtabolisme se
dŽcompose en deux types de rŽactions : l'anabolisme qui permet la synthse
molŽculaire, c'est ˆ dire l'assimilation et le catabolisme qui entra”ne ensuite
la transformation partielle de la matire assimilŽe en dŽchets. L'alimentation
est un exemple des processus anaboliques et cataboliques qui se retrouvent dans
le cycle vital de crŽation puis destruction des cellules. Dans sa thse portant
sur les anabolisants, le docteur Jacques Pelizza, ancien athlte spŽcialisŽ
dans le lancer du javelot, a parfaitement dŽfini l'anabolisme comme la "transformation de matŽriaux nutritifs en tissu vivant" dans l'organisme. Certaines substances ont la
particularitŽ de favoriser cette transformation. On leur a donnŽ en consŽquence
le nom d'ANABOLISANTS. Ces produits peuvent avoir diffŽrentes origines mais
ceux qui sont concernŽs par le dopage sont ˆ base d'hormone naturelle
(testostŽrone) ou de synthse (les stŽro•des anabolisants).
On peut trouver sur le marchŽ amŽricain des produits destinŽs ˆ augmenter la
production de testostŽrone ou de nandrolone de notre organisme. Ce ne sont pas
des anabolisants car ils n'ont pas d'action directe. Leur fonctionnement est
basŽ sur des intermŽdiaires du processus hormonal.
L'usage sportif des anabolisants est dŽjˆ relativement ancien, et une fois
n'est pas coutume, ce ne sont pas les cyclistes mais les athltes qui sont en
premire ligne, ainsi que les pratiquants de disciplines o la force
physique est prŽdominante :
l'haltŽrophilie, par exemple. Mais, par dŽrapage du phŽnomne, on a vu leur
usage s'Žtendre ˆ de nombreux sports, dont la natation, le culturisme et... le
cyclisme ! En poussant ˆ l'extrme le principe actif des anabolisants, on
aboutit en effet ˆ augmenter considŽrablement l'assimilation des protŽines,
donc le poids du sujet traitŽ, par des maxi-doses. Un effet de rŽtention d'eau
joue Žgalement un r™le important dans cette prise de poids. Ce dŽveloppement
musculaire possde un double avantage a priori : accro”tre la puissance pure,
mais Žgalement augmenter le volume d'entra”nement (ce dernier aspect n'Žtant
pas le moindre dans le sport moderne o les meilleurs doivent leur supŽrioritŽ
ˆ la capacitŽ d'entra”nement qu'ils peuvent fournir ˆ partir de leur statut
social et de leurs caractŽristiques physiologiques). Le premier avantage
concerne directement les athltes de lancer (poids, javelot, disque, marteau),
les spŽcialistes d'Žpreuves combinŽes (dŽcathlon et heptathlon), les
haltŽrophiles. Le second intŽresse beaucoup plus de monde!
En 1990 une enqute britannique a rŽvŽlŽ que sur 1 667 jeunes sportifs, 10% des garons et 2,5% des filles avaient utilisŽ des anabolisants. En 1993, on estimait que 1 million dÕamŽricains en avaient pris dans un but sportif.
En 1988 un champion de billard a ŽtŽ contr™le positif ˆ la mŽthyltestostŽrone.
clostŽbol, dŽhydroŽpiandrostŽrone (DHEA),
fluoxymestŽrone, mŽtandiŽnone, mŽtŽnolone, nandrolone, oxandrolone, stanozolol,
testostŽrone, et substances apparentŽes.
Ces produits sont dŽrivŽs de
l'hormone m‰le testostŽrone ou de versions synthŽtiques de celle-ci. Ils
permettent une augmentation du poids du corps, de la masse musculaire et une
augmentation de la force. Ils doivent tre accompagnŽs d'un entra”nement
appropriŽ et d'un rŽgime alimentaire riche en protŽines. Ces substances
augmentent l'agressivitŽ et la confiance en soi. Certains sportifs compltent
leur prise par des anti
oestrognes pour Žviter la survenue de gynŽcomastie.
Ces substances Žtaient trs
utilisŽes en RDA.
La nandrolone est un produit lancŽ en 1959 et dŽtectable dans les urines
depuis 1970. La nandrolone existe
sous forme de collyre voire de spray. Les "vertus" en sont les
suivantes :
- ˆ faible dose, elle ne reste que
quelques jours dans les urines
- elle aide ˆ mieux supporter les
doses de mŽdicaments que doit prendre un sportif en retour de blessure
- meilleure rŽcupŽration ˆ des
efforts renouvelŽs
- favorise la confiance en soi,
l'agressivitŽ
- fait fondre les graisses. C'est
un produit qui est retrouvŽ dans tous les sports.
LorsquÕils sont
administrŽs de faon systŽmatique, les bta-2 agoniste peuvent avoir de
puissants effets anabolisants. ClenbutŽrol, fŽnotŽrol, salbutamol, salmŽtŽrol,
terbutaline et substances apparentŽes. Sont trs frŽquents depuis 1990.
Les substances interdites appartenant ˆ la classe (D) comprennent les exemples suivants : acŽtazolamide, acide Žtacrynique, bumŽtanide, chlortalidone, furosŽmide, hydrochlorothiazide, mannitol, mersalyl, spironolactone, triamtŽrne et substances apparentŽes.
Ce sont des mŽdicaments agissant sur les reins en augmentant
la vitesse de formation de l'urine et l'Žlimination d'eau et du sodium. Ils
sont utilisŽs pour perdre du poids ou pour gner la dŽtection de substances
illicites dans l'urine par dilution.
Le mannitol est interdit si il est administrŽ par injection intraveineuse.
Cette hormone n'existe que chez la femme enceinte. En 1991 un sauteur en hauteur a ŽtŽ contr™lŽ positif.
On souponne que des jeunes sportives ont subi une insŽmination artificielle avant les compŽtitions importantes.
Chez l'homme elle stimule la production de la testostŽrone permettant ainsi une effet anabolisant. Elle est utilisŽ pour faire repartir la production de testostŽrone aprs un traitement par des stŽro•des anabolisants.
Stimule la production de cortisol (voir cortico•des)
L'hGH dope la performance, les muscles augmentent, les graisses fondent, les tissus se rŽparent.
On peut se doper de diffŽrentes manires :
- injection d'hormone de croissance de synthse
- stimulation de sa production : injection de doses de somatostimuline, des mŽlanges dÕacides aminŽs ; des nouvelles molŽcules sont ˆ lÕŽtude comme les sŽcrŽtagogues.
Ce produit semble utiliser depuis 1983, son dŽveloppement est rŽcent et semble irrŽmŽdiable.
On estime que lÕhormone de croissance peut accro”tre la masse musculaire de 15 ˆ 20 kg en quelques mois.
Il est trs difficile de dŽfinir un seuil.
La commission scientifique du comitŽ national olympique italien a alertŽ les instances sportives de rŽsultats Ç anormaux È concernant le taux dÕhormone de croissance (24 juillet 2000). Sur 538 sportifs, 61 prŽsente un taux supŽrieur ˆ la limite et 50 sont au niveau de la norme autorisŽe. La mŽthode de dosage dŽveloppŽe par les Italiens nÕest pas encore officielle et les rŽsultats ne prtent pas ˆ consŽquence pour les sportifs italiens. Tous les sports sont concernŽs. La natation italienne est touchŽe ; prŽcisons que ses rŽsultats ˆ Sydney sont excellents (6 mŽdailles dont trois en or).
En accord avec les fŽdŽrations internationales de sports et les autoritŽs responsables, des tests peuvent tre effectuŽs pour lÕŽthanol. Les rŽsultats peuvent entra”ner des sanctions.
En accord avec les fŽdŽrations internationales de sports et les autoritŽs responsables, des tests peuvent tre effectuŽs pour les composants du cannabis (tels que la marijuana et le haschich). Les rŽsultats peuvent entra”ner des sanctions
LÕinjection dÕanesthŽsiques locaux est autorisŽe aux conditions suivantes :
- utiliser la bupivaca•ne, la lidoca•ne, la mŽpivaca•ne, la proca•ne etc.. mais pas la coca•ne
- ne pratiquer que des injections locales ou intra-articulaires
- uniquement lorsque lÕapplication est mŽdicalement justifiŽe ; le dossier incluant le diagnostic, la dose, la mŽthode dÕadministration doit tre soumise, par Žcrit, ˆ lÕautoritŽ mŽdicale compŽtente avant la compŽtition ou immŽdiatement aprs si la substance a ŽtŽ administrŽe durant la compŽtition.
Les cortico•des n'ont pas de pouvoir anabolisant mais des vertus anti-inflammatoires. Les sportifs abusent de ces produits depuis 1960.Leurs effets sont connus , lutter contre la fatigue, amŽliorer la volontŽ, augmenter la charge entra”nement physique, diminuer la sensation de douleur.
LÕusage des corticostŽro•des est interdit. Si ce nÕest :
- en application locale (auriculaire, dermatologique ou ophtalmologique) mais non par voie rectale ;
- par inhalation
- par injection intra-articulaire ou locale
La commission mŽdicale du C.I.O. a introduit une notification obligatoire des athltes demandant des corticostŽro•des par inhalation durant les compŽtitions.
Leurs actions sont ˆ l'opposŽ de celle de l'adrŽnaline, ils bloquent l'action de la noradrŽnaline et bloquent l'activitŽ de certaines cellules du coeur, du rein. Ils font se contracter les vaisseaux sanguins et les bronches afin de diminuer la pression artŽrielle, ralentir la frŽquence cardiaque et bloquer les rŽponses excessives aux stimulations. Ils sont utilisŽs pour combattre les sympt™mes de paniques et de la peur de la contre-performance. Ils Žvitent une tachycardie durant lÕŽpreuve et les tremblements Žmotionnels. Ils sont utilisŽs dans les sports de prŽcision, les sports mŽcaniques, lÕŽquitation.. Certains lÕutilisent pour passer les examens, il nÕy a pas que les sportifs qui se dopent.
AnnŽes 60 : amphŽtamines
La mort du cycliste Tom Simpson fut le dŽtonateur .
La lutte antidopage est lancŽe ˆ la fin des annŽes 60 par le C.I.O qui institue
des contr™les pour limiter les abus pharmaceutiques faits par les sportifs
professionnels.
Mais l'efficacitŽ de cette lutte est restreinte puisque peu de produits sont dŽcelables (amphŽtamines) et
encore faut il qu'ils soient administrer ˆ trs forte dose pour les dŽtecter.
Les dopŽs n'hŽsitaient pas d'ailleurs ˆ utiliser des subterfuges lors des
contr™les pour ne pas se faire prendre ( mŽlange d'additifs ˆ l'urine,
siphonnage de la vessie...). Mais le plus inquiŽtant peut tre ˆ l'Žpoque Žtait
l'utilisation massive de stŽro•des anabolisants ou de cortico•des sans aucun
contr™le.
Heureusement les progrs dans la lutte antidopage ne se font pas attendre et en
1974, on dŽcle enfin des substances
apparentŽes aux amphŽtamines qui Žtaient jusque lˆ interdites mais indŽcelables.
l'Žlite sportive se dŽtourne ainsi de l'usage de ces produits, mais d'autres
dŽjˆ font leur apparition
AnnŽes 70 : anabolisants
Les stŽro•des anabolisants dont
les athltes abusent dŽjˆ dans les annŽes 60 sont interdits par l'IAAF aux Jeux
de Munich en 1972. Un an plus tard, les
recherches permettent de dŽceler les anabolisants et en 1976 les premiers
contr™les sont effectuŽs ˆ MontrŽal.
L'interdiction du produit et les avancŽes technologiques compliquent de plus en
plus la vie des utilisateurs : les contr™les inopinŽs instituŽs gr‰ce ˆ l'IAAF,
l'extension aux autres disciplines mais aussi la dŽtection des stŽro•des mme 8
mois aprs leur prise ont dŽtournŽs l'intŽrt des tricheurs. En 1997, les stŽro•des ont ŽtŽ retirŽs du marchŽ par de nombreux laboratoires.
AnnŽes 80 : testostŽrones
Ayant pris conscience des dangers
des stŽro•des anabolisants, les athltes se sont tournŽs vers des substances
hormonales naturelles produisant les mmes effets, comme la testostŽrone.
Un casse tte se prŽsente alors aux laboratoires : comment discerner le produit
avalŽ de la substance sŽcrŽtŽe par le corps?
Les experts ont instituŽs pour la premire fois la notion de seuil critique au
delˆ duquel la prise de produits est suspectŽe au point d'entra”ner des
sanctions.
Et comme pour chaque produit interdit, les dopŽs trouvent une parade : ils
s'injectent de l'ŽpitestostŽrone pour rŽtablir la bonne concentration
epistestostŽrone/ testostŽrone dans l'organisme.
Pour contrer cela , les contr™les sanctionnent peu de temps aprs des
concentrations supŽrieurs ˆ 150 ng/ml.
En 1993 le C.I.O. Žtablit la rgle suivante : "un taux de
testostŽrone/ŽpitestostŽrone dans les urines supŽrieur ˆ 6 constitue une
infraction ˆ moins que l'on puisse prouver que ce taux est dž ˆ un Žtat
physiologique ou pathologique".
AnnŽes 90 : EPO
C'est au tour de l'EPO
(Žrythropo•Žtine) de circuler dans les mains d'athltes et de soigneurs peu
soucieux de l'Žthique sportive.
Mme si elle est interdite par le C.I.O en 1990, cette molŽcule qui favorise la fabrication de globules
rouges, fait des Žmules. Rapidement le cyclisme comme la course de fond sont
touchŽs par ce flŽau.
Conscient des risques mortels qu'entra”nent l'EPO comme de nombreux dopants, la
FŽdŽration International de Ski et l'Union National de Biathlon impose des
seuils limites d'hŽmoglobine : 16,5 grammes /litre chez la femme et 18,5 chez
l'homme. Le C.I.O prend des mesures similaires aux J.O de Nagano tout comme le
cyclisme o sont instituŽs des contr™les sanguins. Mais ˆ l'heure actuelle, les
rŽsultats des laboratoires ne sont pas fiables ˆ 100% et des innocents peuvent
tre sanctionnŽs ˆ tort. Le doute est alors toujours possible. Depuis deux
tests ont ŽtŽ mis au point par les Australiens (test de bilan sanguin avec
hŽmatocrite et dŽnombrement des rŽticulocytes) et par les Franais (test
urinaire).
Un avenir sombre...
On peut craindre pour les annŽes ˆ
venir une multiplication des produits dopants non dŽcelables par les
laboratoires. MalgrŽ des recherches poussŽes, la pharmacopŽe offre de nombreux
champs inexploitŽs et donc exploitables par les dopeurs.
Moins voyants, difficilement dŽcelables...les produits utilisŽs ˆ des fins de
dopage sont de plus en plus perfectionnŽs...et toujours aussi dangereux pour la
santŽ.
On peut envisager diffŽrents
traitements au niveau musculaire et tendineux :
injection
de cellules souches
injection
de facteurs de croissance tissulaire
injection
dÕinhibiteurs dÕinibiteurs de dŽveloppement musculaire
Nous ne connaissons pas aujourd'hui les consŽquences ˆ long terme des pratiques
dopantes actuelles ce qui laisse prŽsager des fins de carrire et surtout des
fins de vie difficiles ˆ tous ceux qui ont
usŽ et abusŽ de produits pour se rapprocher de la Gloire....
La prise de substances interdites
n'est pas anodine. A court ou long terme, elles peuvent entra”ner des
problmes graves de santŽ.
Les produits dopants perturbent les Žquilibres physiologiques naturels
(notamment hormonaux), dŽveloppent artificiellement les capacitŽs du sportif et
amoindrissent ses rŽactions de dŽfense.
PrivŽ de ces alarmes, que sont la fatigue ou la douleur, l'individu va au delˆ
de lui-mme. L'organisme enregistre tout et parfois les altŽrations subies sont
irrŽversibles.
Le tableau suivant prŽsente les principaux effets connus.
Produits |
Dangers |
Autotransfusion |
infections et rŽactions
pathologiques, accidents circulatoires graves par augmentation de la
viscositŽ sanguine aggravŽe la nuit par la bradycardie. Arrts cardiaques. |
Erythropo•tine( EPO) |
hypertension, thromboses
vasculaires mortelles, hypertension |
Btabloquants |
Hypertension artŽrielle,
migraines et douleurs. |
SŽdatifs et cortico•des |
problmes cardiaques,
vasculaires, respiratoires, digestifs, neurologiques |
AmphŽtamines |
dŽshydratation, troubles
divers du rythme cardiaque, hypertension artŽrielle, Žpuisement des rŽserves
glycogŽniques, collapsus vasculaire mortel |
DiurŽtiques |
hypotensions brutales,
troubles musculaires, digestifs et cardiaques, dŽshydratation, hypokaliŽmie |
Hormones |
accidents cardiaques et
circulatoires, insuffisances rŽnales et hŽpatiques, |
Dopage des fonctions
respiratoires |
oedme pulmonaire,
tachycardie, |
AnalgŽsiques, narcotiques |
Insuffisance respiratoire,
dŽpendance physique. |
Insuline |
hypoglycŽmie, lŽsions du
pancrŽas, dŽclenchement de diabte. |
TŽmoignage du lutteur suŽdois Pelle Svenson, mŽdaille
d'argent aux jeux olympiques de TOKYO.
"Je sentis mon Žnergie dŽcupler deux mois aprs le
dŽbut du traitement, j'avais rattrapŽ mon retard sur l'Žlite mondiale en
douze piqžres ! Je gagnais le championnat du monde en juillet 1970. Un an
aprs, je commenais ˆ subir les effets nŽgatifs du traitement, nervositŽ,
mauvaise humeur, appŽtit sexuel exagŽrŽ, foie en mauvais Žtat. De mme, sans
raison particulire, j'accumulais les accidents musculaires. Ce fut d'abord
mon delto•de droit, ce muscles qui fait l'arrondi de l'Žpaule : distension
ligamentaire. Puis mon grand dorsal gauche : dŽchirure. La guŽrison rapide ne
put me faire oublier cette sensation dŽbilitante de voir mes muscles partir
en charpie. J'Žtais devenu trop fort pour mes tendons et mes fibres
musculaires... Quatre mois avant les jeux de Munich, je fus clouŽ au sol par
un nouvel accident musculaire en courant dans les sous-bois : dŽchirure d'un
des muscles du mollet. eron mon foie fonctionnait moins bien, ses capacitŽs
d'Žlimination Žtaient trs diminuŽes, c'est pourquoi le moindre gramme
d'alcool restait anormalement longtemps dans le corps... MalgrŽ l'arrt des
piqžres, l'action du testoveron se faisait toujours sentir, notamment dans le
domaine sexuel. Ma fringale d'amour Žtait telle qu'il m'Žtait impossible de
l'assouvir et que mon dŽsir suractivŽ, me devenait pŽnible. Pour dŽvier cette
Žnergie que je ne pouvais employer qu'en partie, je m'entra”nais davantage
pour me fatiguer au maximum. Lors des prŽliminaires du tournoi olympique,
aprs avoir ŽliminŽ difficilement un jeune espoir bulgare, le tirage au sort
me propose Tore Herm. Ds le dŽbut de la rencontre, une douleur fulgurante me
dŽchira le dos, de bas en haut jusqu'ˆ la nuque. Comme si on m'avait labourŽ
avec un fer rouge... Je sombrais dans l'inconscience... Quand je revins ˆ
moi, j'Žtais allongŽ sur une table de massage dans les vestiaires. Je ne
pouvait plus bouger ; mon bras gauche et tout le c™tŽ gauche de mon thorax
Žtaient morts ; le docteur Strombach, le mŽdecin de notre dŽlŽgation, Žtait
penchŽ sur moi : "votre grand dorsal est compltement dŽchirŽ, dit le
toubib, comme une Žtoffe trop mžre. Les Jeux sont terminŽs pour vous..." |
"Dans un premier temps, les
amphŽtamines vous remontent en flche, dans un second temps, elles vous
descendent en flammes." Dr
R.B. Millman.
Tout le monde a entendu parler de
la fin tragique, le 13 juillet 1967, du cycliste Tom Simpson sur les pentes du
Mont Ventoux. A la suite de l'autopsie, l'ensemble des experts et des mŽdecins
sont tombŽs d'accord pour confirmer que les amphŽtamines avaient jouŽ un r™le
certain dans son dŽcs.
Voici quelques exemples des
conclusions de mŽdecins qualifiŽs en mŽdecine de l'effort sur les causes de la
mort de Tom Simpson.
"Le coureur cycliste
britannique Tom Simpson a succombŽ, aprs avoir pris des amphŽtamines, durant
le Tour de France 1967. C'est parce que de nombreux cyclistes s'administrent
quotidiennement des amphŽtamines pendant des courses qui peuvent durer
jusqu'ˆ vingt et un jours que ce sport compte le plus de dŽcs imputables aux
amphŽtamines (...) Je n'ai utilisŽ d'amphŽtamines qu'une seule fois et j'ai
failli en perdre la vie. Je tiens ˆ rappeler ˆ tous les sportifs et surtout ˆ
ceux qui veulent se surpasser que les amphŽtamines n'ouvrent pas le chemin du
succs, mais bien celui de la destruction."Docteur Gabe Mirkin (USA) |
"Deux cas jouent finalement
un r™le dŽcisif dans la bataille du dopage qui sera combattu de plus en plus
Žnergiquement : le cas du coureur cycliste anglais Tom Simpson qui perdit
conscience lors du tour de France. Il avait pris des amphŽtamines, la fatigue
et le soleil lui donnrent le coup de gr‰ce ; il mourut... "Docteur
Ludwig Prokop (membre de la commission mŽdicale du CIO). |
De nombreux facteurs potentialisent
l'action des amphŽtamines et en aggravent encore le danger. Ainsi a-t-on
accusŽ la chaleur, lors de la mort de Tom Simpson en 1967 sur les pentes du
Mont Ventoux. En effet, les amphŽtamines en augmentant d'elles-mmes la
tempŽrature corporelle, conjuguŽes ˆ l'effort intensif et ˆ la chaleur
ambiante, ont provoquŽ le dŽpassement de la thermorŽgulation de
l'organisme."Docteur R. Guillet (auteur de MŽdecine du Sport). |
Les tests sont essentiellement des tests urinaires et depuis
peu des tests sanguins. Les tests sanguins ont ŽtŽ lontemps interdits du fait de croyances religieuses de divers pays. Il a
aussi existŽ des tests de fŽminitŽ.
Les tests urinaires font le
plus souvent appel ˆ des dŽrivŽs du produit lui mme.
Il est indispensable de
prŽciser des normes du fait quÕune partie des produits sont naturels, notion de
seuil.
La fiabilitŽ du test est
essentielle. Il sÕagit de trouver une mŽthodologie permettant dÕatteindre des
concentrations en produits trs faibles telles que le nanogramme par millilitre
dÕurine.
Pour les Jeux de Sydney, il a
ŽtŽ effectuŽ des contr™les sanguins ( prise de 20 mL) et des prises dÕurine (10
mL)
Sont recherchŽs :
Erythropo•Žtine (sang plus
urine)
La testostŽrone et les
stŽro•des anabolisants
Les tranquilisants (sŽdatifs
et bta-bloquants)
Les stimulants
(psychostimulants, ŽphŽdrine,
coca•ne, bta-stimulants, cafŽine...)
Les cortico•des
Les analgisants narcotiques.
De nombreux athltes ne se
sont pas rendus ˆ Sydney, soit parce quÕils ont ŽtŽ contr™le positivement, soit
parce quÕils craignent de lÕtre (27 Chinois sur 311)
Aprs 10 jours de
compŽtitions, il y a dix sportifs controlŽs positifs, 7 haltŽrophiles, 1
boxeur, 1 aviron, 1 gymnaste.
Nombre de punis depuis 1968
aux Jeux Olympiques :
date |
1968 |
1972 |
1976 |
1980 |
1984 |
1988 |
1992 |
1996 |
punis |
1 |
7 |
11 |
0 |
12 |
10 |
5 |
2 |
Le cas de lÕAustralie :
Les autoritŽs de Nouvelle Galles du Sud concentre la plus grosse demande en
stŽro•des destinŽs aux moutons alors que cÕest la rŽgion qui en compte le moins.
LÕAustralie consomme dix fois plus dÕhormones de croissance que ces besoins
vŽtŽrinaires.
Prs de 6% des usagers de
salle de fitness europŽennes reconnaissent absorber rŽgulirement des
mŽdicaments. Les effets secondaires retrouvŽs sont les suivants, acnŽ,
palpitations cardiaques, saignements du nez, troubles du comportement et de la
sexualitŽ
Aveux dÕun joueur de rugby de
niveau national (20 mai 2002) AmphŽtamines, anabolisants, deca-durabolin,
dianabol, sustanon,(le pire !), primobolan, androtardyl.
Richard Virenque a reconnu
500 injections dÕEPO en cinq ans.
Pot belge : mŽlange
dÕhŽro•ne, dÕamphŽtamines, de coca•ne, de cafŽine et de cortico•des
On peut y trouver de
lÕaspirine, de lÕŽphŽdrine...
2001 : Condamnation une
personne pour avoir vendu prs de 400 pots belges dans le cyclisme amateur.
une personne pour avoir vendu
prs de 370pots belges dans le cyclisme amateur.
Date |
Type de dopage |
Sport |
1985 |
transfusion |
ski de fond |
1990 |
anabolisant |
ski de fond |
1997 |
coca•ne |
saut ˆ ski |
1997 |
nandrolone |
biathlon |
2000 |
hŽmatocrite ˆ 60 |
Cyclisme |
2000 |
anabolisant |
lutte |
2000 |
diluant sanguin |
ski de fond |
2000 |
hormone de croissance |
Natation |
2000 |
nandrolone |
Cyclisme |
2000 |
stŽro•des |
natation |
2000 |
coca•ne |
Equitation |
2000 |
anabolisant |
marteau |
2000 |
StŽro•des anabolisants |
HaltŽrophilie |
2000 |
Lidoca•ne et amphŽtamine |
cyclisme sur piste |
2000 |
nandrlone |
lutte |
2000 |
sinŽfrine |
lancer du poids |
2000 |
coca•ne |
football |
2000 |
nandrolone |
lancer du poids |
2000 |
stŽro”des anabolisants |
football |
2000 |
heptaminol |
handball |
2001 |
furosŽmide (DiurŽtique) |
GRS |
2001 |
lidoca•ne (anŽsthŽsique local) |
course de fond |
2001 |
morphine |
football |
2001 |
EPO |
Cyclisme |
2001 |
EPO |
Cyclisme |
2001 |
Nandrolone |
8 cas football (Italie) |
2001 |
EphŽdrine |
demi fond skeleton |
2001 |
stŽro•des anabolisant |
bobsleigh |
2001 |
Nandrolone |
haies |
2001 |
EPO |
Cyclisme |
2001 |
EPO |
marathon |
2001 |
Nandrolone |
Demi fond |
2001 |
Cortico•des |
Cyclisme |
2001 |
EPO |
fond |
2001 |
Oxandrolone |
saut en hauteur |
2001 |
TestostŽrone |
aviron |
2001 |
TestostŽrone |
haltŽrophilie |
2002 |
probŽnicide diurŽtique |
Cyclisme |
2002 |
coca•ne |
Cyclisme |
2002 |
insuline, cafŽine |
Cyclisme |
2002 |
matŽriel de transfusion sanguine |
ski de fond |
2002 |
Aranesp ( EPO retard) |
ski de fond cyclisme |
2002 |
EPO |
ski de fond |
2002 |
cortico•des |
football |
2002 |
furasŽnide (diurŽtique) |
football |
21 produits retrouvŽs dans la valise de la femme dÕun coureur cycliste : cortico•des, testostŽrone, EPO, hormones de croissance, anabolisant, actovegin
210 cas de contr™les antidopages positifs de sportifs franais ont ŽtŽ dŽcelŽs entre le 1er janvier 2002 et le 7 juin 2002.
Le nombre de contr™les effectuŽs dans cette pŽriode est de 2 989 (4 417 en 2001)